A l'obstacle, il faut être capable de varier sa position entre la position assise et en équilibre. Mais attention, la position assise à l'obstacle est différente de la position assise en dressage, elle doit malgré tout rester légère.
Introduction
L'important est de se souvenir qu'à tout instant, le cavalier doit tenir un équilibre parfait, que ce soit à l'abord, pendant le saut ou à la réception. Il doit minimiser les mouvements parasitaires.
Le cavalier maintient son équilibre en plaçant son centre de gravité au dessus des étrivières.
C'est par le biais d'une bonne fixité du bas du corps et de la décontraction du haut du corps que le cavalier obtiendra un parfait équilibre.
Le critère d'efficacité est basé sur l'indépendance du bas et du haut du corps !
Fixité du bas du corps et décontraction du haut du corps
La fixité du bas du corps est obtenue par la souplesse de la cheville, la liberté du genou, et le libre jeu du bassin jouant un rôle de tampon afin de maintenir le cavalier en équilibre malgré les mouvements du cheval aussi désordonnés soit ils.
La décontraction du haut du corps est obtenue grâce au relâchement des épaules et des coudes.
Les phases du saut
L'abord
A ce moment précis, le cheval est dans un équilibre hrizontal. Il allonge l'encolure pour venir frapper le sol devant l'obstacle.
- Poids fortement répartis entre les semelles d'étriers,
- Les fesses au contact de la selle,
- le bassin engagé en rétroversion
- Les bras conservent le contact avec la bouche tout en assurant le liant (la tension des rênes dépendent alors du profil de l'obstacle et de la place de la battue d'appel
La battue d'appel
Le cheval relève l'encolure et le garrot, tout en abaissant les hanches pour prendre appui. Le cavalier se déplie.
La tête et le regard sont orientés droits et haut devant, Le haut du corps s'incline vers l'avant, Les mains conservent le contact tout en s'avançant, grâce à la décontraction des coudes, pour suivre l'extension de l'encolure Le bassin est neutre, et le dos platLa phase ascendante
Le cheval quitte le sol grâce à la détente des postérieurs.Le cavalier est plié sans effort pas le cheval qui monte sous lui.
Le planer
Le cheval a quitté le sol, sa ligne du dessus est tendue et horizontale. L'encolure est allongée et la tête très éloignée.
- Le bassi recule légèrement pour permettre
- l'étirement des bras,
- l'inclinaison du haut du corps vers l'avant
- Les mains accompagnent le mouvement en suivant la bouche du cheval avec un contact léger et permanent.
La phase descendante
Le cheval relève son encolure. Les antérieurs s'allongent et les épaules descendent alors que le dos s'ouvre.
- Le bassin s'engagent à nouveau vers l'avant
- Le haut du corps se redresse
L'avancement des genoux et la souplesse des chevilles permettent cet engagement. C'est lors de cette phase que la propension du cavalier à revenir à sa place rapidement détermine la rapidité et la justesse de l'intervention pour aborder l'obstacle suivant.
La reprise du galop
Le cheval replace ses postérieurs sous la masse en voussant fortement son rein.