La battue d'appel du cheval face à un vertical doit se positionner relativement loin du pied de l'obstacle. On dit alors que l'on cherche à "partir de loin". Hormis le fait que la trajectoire idéale positionne le cheval à son planer au plus haut niveau de l'obstacle, on cherche également à :
- Eviter la faute des antérieurs
- Ne pas demander un effort inutile par un saut inarticulé
- Ne pas avoir à relancer le cheval, devant ses jambes, qui aura été couper par un saut en cloche
En CSO, partir de loin permet d'encadrer au mieux le vertical sans mettre le cheval dans un équilibre sur les épaules ou "à plat ventre". L'équilibre est très verticalisé.
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On privilégie la tension
Comment obtenir une battue d'appel éloignée du pied de l'obstacle, ou "partir de loin"
Avant toute chose, le cheval doit être en avant et équilibré sur son arrière main à l'abord de l'obstacle. Les jambes du cavalier continuent à maintenir l'impulsion du cheval, et les mains se ferment sur les rênes afin de conserver une certaine tension des rênes. Pour cela, le cavalier rest très redressé afin de continuer à dégager l'avant-main. Le cheval, alors tendu, prend une battue d'appel éloigné du pied de l'obstacle.
Les obstacles larges
La battue d'appel du cheval face à un obstacle large, un oxer par exemple, doit se rapprocher relativement du pied de l'obstacle, sans s'y enterrer. On dit alors que l'on cherche à "partir de près", afin de couvrir sa largeur. L'équilibre est plutôt longitudinale lors de la battue d'appel. S'enterrer dans un obstacle implique :Obstacles larges et carrés
- Une faute des antérieurs inévitable
- Une possiilité de ne pas couvrir l'obstacle
- Un effort démesuré pour le cheval
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On privilégie la décontractionComment obtenir une battue d'appel rapprochée du pied de l'obstacle, ou "partir de près"
De la même manière, le cheval doit être en avant et équilibré sur son arrière main à l'abord de l'obstacle. Les jambes du cavalier continuent à maintenir l'impulsion du cheval, alors que les mains s'avancent en direction de la bouche du cheval afin de diminuer la tension engendrée par la remise en équilibre. Le cheval reporte un peu de poids sur l'avant main afin de se rapprocher de l'obstacle. Le cavalier doit donc reste redressé tout en mollisant le contact avec la bouche du cheval. Le cheval prend une battue d'appel près du pied de l'obstacle, sans s'y enterrer.
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# La diminution de contact sur les rênes du cheval ne doit pas intervenir trop tardivement sous peine de partir de loin. Trois ou quatre foulées avant l'obstacle sont nécessaires.
# Diminuer la tension sur les rênes ne veut pas dire abandonner toute tension. Dans ce cas précis, le cheval est perturbé, il est "dans le vide". Tout le poids se reporte vers l'avant.Le cheval peine à lever les épaules. C'est la faute des antérieurs !!
L'obstacle large et carré, tel que un oxer au carré, représente une particularité. En effet, les deux fondamentaux de l'équilibre se rejoignent, vertical et longitudinal. La battue d'appel du cheval se positionne relativement près du pied de l'obstacle, tel qu'un obstacle large, mais l'équilibre vertical du cheval assure la qualité du saut. En effet, le cheval part de près afin de couvrir la largeur, mais l'équilibre évite les fautes des antérieurs.Problèmes liés aux différents abords
Ce profil d'obstacle est plus délicat.
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Obtenir une battue d'appel raprochée du pied de l'obstacle en privilégiant également l'équilibre vertical
Le cheval doit être en avant et équilibré sur son arrière main à l'abord de l'obstacle, les jambes du cavalier continuent à maintenir l'impulsion du cheval, et les mains, fermées, sur les rênes afin de conserver une certaine tension des rênes, tout en avançant en direction de la bouche du cheval. Le cavalier doit doser ses actions afin que le cheval ait l'avant-main assez dégagé afin de lever les épaules suffisamment tôt pour ne pas commettre une faute des antérieurs, mais qu'il se rapproche suffisamment de l'obstacle afin de couvrir la largeur.
A l'abord d'un vertical, mon cheval repasse derrière mes jambes, ou transitionne, lorsque je fais une remise en équilibre.
Ce type de problème a deux origines, soit un manque de réponse aux actions de vos jambes soit une mauvaise utilisation et interprétation des actions de vos mains.A chaque abord, mon cheval fait une dernière petite foulée en s'enterrant dans le pied de l'obstacle
Dans un premier temps, un cheval qui repasse derrière les jambes provient du fait que le cheval n'est pas atttentif aux actions de jambes. La seule solution est une leçon de jambe.
Dans un deuxième temps, l'action du cavalier est peut-être trop forte, trop sévère. Le cheval ne pouvant pas reporter plus de poids sur l'arrière-main, finit par repasser à une allure inférieure. Le cavalier doit être plus attentif aux capacités du cheval, mais aussi sur son équilibre. Une action plus douce est conseillée.
Dans ce cas, soit le cheval n'est pas dans un train suffisant pour effectuer des sauts coulants, soit un déclenchement est nécessaire à ce qu'il sache sur quelle foulée le cavalier souhaite entreprendre le saut. Une mauvaise utilisation de ses aides lors des dernières foulée peut également en être la cause.
Si le cheval est en sous rythme pour venir sauter un obstacle, il effectue généralement des sauts en cloche en se rapprochant de son obstacle, ou des sauts désarticulés. Pour résoudre ce genre de problème, une brève leçon de jambes est nécessaire si les jambes du cavalier sont présentes et actives.
Le cheval par manque de travail et/ou d'expérience peut avoir besoin d'un signe de la part du cavalier. Dans ce cas, il est important que le cavalier soit assez expérimenté pour lui indiquer la bonne foulée où il doit effectuer sa battue d'appel.
Pour effectuer un saut correct dans une trajectoire idéale, le cheval a besoin d'indication précise à travers les aides du cavalier. De plus, ce dernier ne doit pas brutalement changer d'optique dans les dernières foulées. Le cheval est alors perdu et la qualité du saut s'en ressent. Souvent, le cavalier amène le cheval dans un équilibre correct en tendant ses rênes pendant tout le travail d'abord. Cependant, une ou deux foulées avant l'obstacle, le cavalier "lâche" tout et le cheval se retrouve en déséquilibre par la faute de son cavalier. Tout le travail préparatoire est alors réduit à néant. C'est souvent le cas pour l'abord des obstacles larges qui nécessitent une diminution de la tension. La diminution de la tension garde une certaine tension.