Le squelette
- La colonne vertébrale est composée de vertèbres cervicales, dorsales, lombaires (formant "le rein"), sacrées (soudées, formant le sacrum), coccygiennes (soudées, formant le coccyx).
- Les vertèbres sont séparées par des disques intervertébraux.
- L'ilion, l'ischion et le pubis soudés entre eux forment l'os iliaque, un droit et un gauche.
- Les os iliaques, le sacrum et le coccyx forment le bassin.
- Le haut du membre inférieur est formé par le fémur.
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Les articulations
- Les articulations entre les vertèbres lombaires jusqu'au sacrum sont mobiles.
- Les articulations sacro-iliaques, reliant le sacrum aux os iliaques, ont une mobilité à peu près nulle.
- Les articulations coxo-fémorales (hanches) possèdent une très grande liberté de mouvement.
positions du bassin
- En position debout la colonne vertébrale prend différentes courbures.
- L'inclinaison du bassin et la courbure des vertèbres lombaires doivent être telles que les disques intervertébraux ne soient pas pincés par les vertèbres.
- Le bassin peut être basculé vers l'avant (antéversion) : le rein est cambré.
- Le bassin peut être basculé vers l'arrière (rétroversion) : le rein est voussé.
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Quand le cheval se déplace, son dos ondule en fonction de la locomotion. Le cavalier, assis sur le dos du cheval, va donc subir des poussées, plus ou moins verticales, plus ou moins fortes suivant l'allure, les mouvements du cheval ou sa conformation.
Le cavalier va devoir amortir ces réactions. Cela est possible si le cavalier amortit les réactions des mouvements du cheval par le jeu des articulations de son bassin.
Le cavalier sera donc lié à son cheval simplement en effectuant des mouvements complémentaires aux siens, consciemment d'abord, puis grâce à la pratique, de plus en plus instinctivement.
Théorie1. En disposant son bassin dans la position la plus favorable au fonctionnement de ses articulations en liaison avec les mouvements du cheval.
2. En décontractant sa musculature lombaire afin de laisser les poussées du cheval faire jouer librement les articulations du bassin.
3. En prenant les commandes de ces articulations afin de maîtriser l'aide de l'assiette.
Comment ?En position verticale, le bassin est légèrement basculé vers l'arrière (voussé).
En selle, Le cavalier bascule son bassin vers l'avant (cambré) pour le placer dans la position la plus favorable à l'amortissement des réactions du cheval par le jeu des articulations lombaires et du bassin.
Le cavalier s'asseoit de façon à ce que le poids repose sur la selle par le gras des fesses, et le moins possible sur la saillie osseuse des ischions, en les chassant sous lui vers l'avant comme s'il voulait prendre appui sur le sacrum. C'est à ce moment que le bassin a l'attitude la plus appropriée, légèrement basculé vers l'avant (cambré). Les articulations du bassin sont alors légèrement fléchies (le bassin, les vertèbres lombaires et le sacrum ne sont plus sur la même ligne) et sont donc disposées favorablement pour céder aux réactions ressenties.
Cette position permet au bassin de basculer plus à fond quand la selle monte et de revenir en arrière quand la selle descend.
Les articulations se ferment quand le cheval monte et s'ouvrent quand il descend. L'inertie du buste aidant, le cavalier aura la sensation de garder ses épaules (et donc ses mains) sur une même ligne horizontale pendant que le cheval monte et descend sous lui. Les oscillations verticales du dos du cheval seront absorbées par le jeu du rein (dans la limite des possibilités articulaires). Ainsi le cavalier lié au mouvement de son cheval cessera de subir les séparations traumatisantes entre son assiette et la selle.
Cette position des fesses dans la selle est le point le plus important de la position du cavalier à cheval. C'est la base à partir de laquelle sera prise la position des jambes et du buste. Elle conditionne l'exécution de tous les mouvements qui détermineront l'assiette et l'emploi des aides.
Comme le gymnaste, le cavalier doit savoir contrôler son système musculaire. Il doit arriver à se décontracter, relâcher ses articulations et éviter les raideurs musculaires. Cette décontraction est indispensable à la manifestation de la souplesse.
Dans un premier temps : le cavalier doit simplement essayer de sentir ce qui se passe quand il se laisse porter par son cheval. Il ne doit pas anticiper le mouvement mais laisser le cheval le déplacer.
Dans un second temp : le cavalier, restant décontracté, doit apprendre à accompagner le mouvement, à "danser" avec son cheval, sans en faire trop.
Le cavalier ayant appris à développer une bonne coordination musculaire, en cadence avec son cheval, peut maintenant devenir actif. L'aide de l'assiette, l'action du rein, ne devient une aide que si on a appris "à pousser" avec ses fesses en voussant le rein.
En augmentant le voussement du rein, on provoque une pression des fesses et des mollets qui, sur un cheval dressé, enverra celui-ci en avant (c'est en fait la bonne action des jambes devant commencer aux hanches pour finir aux pieds). Le soutien du rein, l'accompagnement volontaire du travail du cheval, par le jeu du rein, aide à le garder dans l'équilibre et l'impulsion.
La belle assiette à la française se caractérise par l'engagement des fesses sous soi, associé à la descente de cuisses.
Le cavalier devra donc s'efforcer, de lui-même, par un effort permanent d'améliorer son assiette. C'est la principale qualité à rechercher, car elle est la base de la solidité et le gage d'une bonne main sans laquelle le dressage n'est possible. |